Enseignements Récents
Par Dr André MANANGA
Régénérer = c’est être renouvelé (en devenant meilleur) ; Donner une nouvelle naissance.
Régénération = c’est la Renaissance en parlant du baptême
Intégrité = honnêteté ; état d’une chose saine et sans altération (Job 4 :6)
Dieu veut que nous vivons en demeurant régénérés avec la puissance de l’Esprit-Saint en Christ en nous :
1Pierre 1 : 3 –5 :
3. Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts,
4. pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux,
5. à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !
Dieu nous a régénéré :
– Pour vivre une « Espérance Vivante (l’acompte ou bienfaits de Dieu, que nous pouvons vivre par la puissance de Dieu), par la Résurrection de Jésus-Christ : Jésus est ressuscité par la puissance de Dieu ; il monte au Ciel auprès du père, pour intercéder pour nous auprès du père ; la puissance du Saint-Esprit, car Jésus est ressuscité par la puissance du Saint-Esprit. La réalisation de son retour auprès du père donne lieu à la réalisation de sa promesse : laquelle = envoyer la puissance d’en haut ; le Saint-Esprit, pour nous permettre de faire d’autres merveilles comme il a fait (Jean15 :26 ; Jean 14:12).
– Pour percevoir un héritage (Christ en nous = l’espérance de la gloire : Col 1 :26-27) qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir (= ternir ou perdre de sa puissance ou de son énergie, de sa vigueur)
– Cela est destiné à qui ? A nous. Dieu nous a gardé, protégé par la foi, car plus nous croyons la parole de Dieu, moins nous faiblissons, moins nous souillons l’Esprit en nous, etc…
Nous ne sommes pas du monde, comme Jésus Christ ne l’était pas, bien que nous vivons dans ce monde.
Nous sommes comme en pèlerinage dans ce monde. Nous sommes de passage dans ce monde dans l’attente du retour de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Ne nous comportons plus comme les gens de ce monde sans crainte pour Dieu, car nous ne sommes pas de ce monde comme stipule la prière de Jésus-Christ à son père dans le livre de Jean :
Jean 17 : 13-16 :
13 Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient en eux ma joie parfaite.
14 Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
15 Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.
16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Jésus-Christ demande à son père de nous sanctifier par sa parole. Parce que c’est la parole de Dieu qui sanctifie, comme stipule la suite de sa prière :
Jean 17 : 17-19 :
17 Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité.
18 Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.
19 Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité.
C’est la parole de Dieu qui nous sanctifie, quand nous la pratiquons, quand nous la vivons. Alors sanctifions-nous nous même par la parole de Dieu : en la lisant régulièrement et en la vivant quotidiennement.
Nous devons nous sanctifier nous même à l’exemple de Jésus-Christ.
Marchons dans la sainteté de DIEU en Christ en nous, car Dieu est saint :
1Pierre 1 : 15-23 :
15. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit :
16. Vous serez saints, car je suis saint.
17. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage,
18. sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères,
19. mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,
20. prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,
21. qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu.
22. Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur,
23. puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.
1Pierre 2 : 1 – 5 :
1. Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance,
2. désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut,
3. si vous avez goûté que le Seigneur est bon.
4. Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ;
5. et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ
1Pierre 3 : 9
Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c’est
à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction.
Notre espérance repose en Dieu :
Et nous l’avons. Mais parfois tout semble aller contre nous dans la vie et il peut être difficile de garder cette espérance. Beaucoup de versets dans la bible nous rappellent tout ce que nous pouvons espérer.
Notre espérance est de croire qu’après que nous aurons vécu cette vie d’aujourd’hui (acompte ) pour Dieu à l’exemple de son fils Jésus-Christ qui avait fait la volonté de son père lors de son séjour sur terre, nous serons comme Jésus-Christ et vivrons avec lui éternellement dès le jour de l’avènement.
Parfois, cela peut sembler difficile à réaliser, notamment lorsque les soucis de ce monde menacent d’étouffer notre espérance et d’attirer notre regard vers le niveau terrestre.
Mais ne perdons pas l’espoir car nous avons une espérance sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour résister.
Cela exige que nous recherchions toujours les choses d’en haut et non les choses terrestres :
Col 3 :1-2
1. Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.
2. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
La parole de Dieu dit que Dieu illumine les yeux de votre cœur : est-ce que le cœur a des yeux ? C’est une figure de rhétorique que Dieu donne, voyons ce verset dans Ephésiens :
– Ephésiens 1 :18 Et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints,
Dieu va nous éclairer pour que nous puissions comprendre l’espérance c’est-à-dire l’attente favorable ou la perspective de recevoir de Dieu… « quelque chose » qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire……..
– 2Cor 4 : 17-18 ….…….Les choses visibles sont passagères et les chose invisibles sont éternelles
Notre Espérance :
– D’une part est que nous aurons la vie Eternelle :
L’espérance ne nous trompe pas au cours de notre chemin ici-bas et elle ne nous trompera pas lors de son accomplissement et où nous seront semblables à lui et le verrons tel qu’il est :
– Jean 3 : 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il est la vie éternelle.
– 1Jean 5 : 13 ….. nous qui croyons au nom du fils de Dieu nous avons la vie éternelle
– Ga 6 : 8-9 Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair, …….Ne nous lassons pas de faire le bien , car nous moissonnerons au temps convenable
– D’autre part est que nous serons semblables à Christ :
Nous nous purifions nous même, étant sanctifiés, nous progressons parce que nous avons une espérance.
L’espérance nous presse à avancer sur ce chemin :
– 1Jean 3 : 2-3 …….nous sommes enfants de Dieu…….Celui qui a l’espérance en lui se purifie
– Col 1 : 26-27 Le Mystère caché de tout le temps…….Christ en vous , l’espérance de la gloire.
Les promesses de Dieu nous aident à retenir fermement notre espérance
L’espérance nous aide et nous pousse à ne pas nous décourager, à ne pas abandonner car nous avons un but à atteindre.
Phil 3 : 13-14 : ……oubliant ce qui en arrière et me portant vers ce qui est en avant…….je cours vers le but…….
1Pierre 5 : 10 : Le Dieu………….vous fortifiera, vous rendra inébranlable…………
Dieu nous rassure qu’après avoir enduré, nous sommes plus que vainqueurs (Rom8 :37).
Que Dieu vous bénisse.
C’est l’attitude de quelqu’un qui est humble, qui manifeste une attitude volontairement modeste, sans éclat, sans prétention, quelqu’un qui s’abaisse volontairement, qui s’humilie, qui marque de l’humilité, du respect et de la déférence (considération respectueuse qu’on témoigne à quelqu’un, marque de respect).
S’humilier : c’est se rendre humble, obéissant,
L’humilité est la première qualité d’un disciple, toujours prêt à œuvrer pour Dieu et sa maisonnée, en toute modestie, c’est-à-dire sans orgueil, mais avec beaucoup d’amour et de respect pour son prochain.
C’est le plus grand principe à remplir, toi en tant que croyant, enfant de Dieu, si tu veux que la puissance de Dieu s’opère véritablement dans ta vie.
Si tu veux du succès dans tes entreprises, dans tout ce que tu fais dans la vie, il faut que tu abondes d’humilité, afin que Dieu puisse t’élever en toute chose.
C’est ce grand principe que Jésus-Christ a développé de son vivant en étant constamment humble envers son père jusqu’à l’élévation finale dans les cieux, assis à la droite de Dieu où il intercède pour nous auprès de Dieu :
Voyons cela dans les écritures qui nous montrent que Jésus a demeuré constamment humble jusqu’à la fin de règne terrestre :
Phil 2 : 8 et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
Jésus Christ était aussi humble avec le peuple de Dieu au point de laver les pieds de ses disciples :
Jean 13:5 Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Vous devrez vous méfier de la fausse humilité qui cache en réalité l’orgueil, car la fausse humilité peut être une apparence extérieure qui révèle en fait de l’orgueil :
Col 2 :18 Qu’aucun homme, sous une apparence d’humilité et par un culte des anges, ne vous ravisse à son gré le prix de la course, tandis qu’il s’abandonne à ses visions et qu’il est enflé d’un vain orgueil par ses pensées charnelles,
19 sans s’attacher au chef, dont tout le corps, assisté et solidement assemblé par des jointures et des liens, tire l’accroissement que Dieu donne.
C’est la fausse humilité, parce qu’il manque la communion avec Dieu, mais il ya une prédominance de la sagesse humaine (les pensées charnelles).
En marchant humblement Dieu nous garantit du succès, de la gloire. Ce sont les promesses qui accompagnent l’Humilité :
Prov 22 : 4 Le fruit de l’humilité, de la crainte de l’Eternel, C’est la richesse, la gloire et la vie.
Prov 29 : 23 L’orgueil d’un homme l’abaisse, Mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire.
Voyons un exemple type d’humilité :
Mt 18 : 1 En ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus, et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
2 Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux,
3 et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
4 C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
Dieu nous exhorte à marcher avec humilité.
L’invitation à vous asseoir à une place bien déterminée est un de signe de considération et de respect à l’égard de l’invité :
Luc 14 : 10 Mais, lorsque tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que, quand celui qui t’a invité viendra, il te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant tous ceux qui seront à table avec toi.
Soyons donc humble dans notre marche, avec des sentiments modestes selon la volonté de Dieu :
Rom 12 : 3 Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.
Regardons dans les épîtres aux Philippiens, les exhortations de l’apôtre Paul :
Philippiens 2 : 3-10 :
3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.
4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.
5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,
6 lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,
7 mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes;
8 et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.
9 C’est pourquoi aussi Dieu l‘a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
Le contraire de l’humilité c’est l’orgueil. On dit que l’orgueil précède la chute.
Un enfant de Dieu doit avoir en horreur l’orgueil et marcher dans l’amour et la considération des autres :
Jacq 4 : 6 Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente ; c’est pourquoi l’Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
1Pierre 5 : 5 De même, vous qui êtes jeunes, soyez soumis aux anciens. Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles
Les apôtres avaient un saint respect pour Jésus-Christ car il reconnaissait en lui l’autorité Dieu, puisque c’est Dieu qui l’a élevé. Ils marchaient avec beaucoup d’amour et faisaient beaucoup de prodiges et des miracles.
Les gens qui trouvaient la guérison auprès de Jésus-Christ reconnaissaient également en lui l’autorité et la puissance de Dieu et leur croyance ensemble (Jésus et eux) faisait arriver la délivrance, la guérison et les miracles.
C’est ce qui manque aujourd’hui dans la majorité de nos Eglises. Les croyants manquent souvent de discernement, Ils manquent de la considération de l’homme de Dieu, l’homme que Dieu a élevé pour veiller sur son Eglise et donc ils manquent souvent de considérer en lui l’autorité de Dieu et sa puissance.
Mais la parole de Dieu nous dit : Ayez de la considération et de la déférence pour l’homme qui vous dirige dans le Seigneur :
1 Thessaloniciens 5 : 12 Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent.
13 Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre. Soyez en paix entre vous.
Tout responsable à quelque niveau que ce soit doit également montrer cette même modestie :
2Ti 2:24 Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ;
La parole de Dieu dit que l’humilité précède l’élévation ou le succès.
Mt 23 : 12 Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé :
L’abaissement est la condition spirituelle préalable à l’honneur dans le royaume de Dieu.
Jacques 4 : 10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
1Pi 5:6 Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ;
Nous devons demeurer humbles pour que Dieu nous élève au temps convenable.
Si nous n’avons pas l’humilité, nous ne pourrons pas aller loin. Il faut maintenir l’humilité de façon permanente.
L’Humilité est un des principes pour bâtir des relations divines avec Dieu et donc demeurer en parfaite communion avec Dieu.
Elevons-nous à la parole au point d’arriver à nous abaisser volontairement c’est-à-dire de demeurer humble afin de marcher dans l’amour de Dieu.
Que Dieu vous bénisse.
Ne nous affaiblissons pas mais demeurons fermes à marcher régénérés :
1Pierre 1 : 23 puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu.
S’affaiblir ou être abattu est la conséquence directe d’un relâchement (ou de se relâcher) ou d’une lassitude (se lasser) ou d’un découragement (se décourager) ou d’un abandon à continuer une action ou une œuvre à laquelle vous vous attendez à obtenir satisfaction ou des bons résultats.
Nous devons savoir qu’une action ou une œuvre qui n’est a mené jusqu’à sa fin ne produit pas de résultats ou pas du tout les résultats escomptés.
C’est l’exemple des scientifiques qui abandonnent des expériences (comme l’élaboration d’un vaccin ou d’un médicament etc…). Tant que les essais d’abord in vitro (chez les animaux : souris et autres) ne sont pas concluants, ils ne peuvent pas passer aux essais cliniques c’est-à-dire chez les humains, et donc ils finissent par abandonner ces expériences, avec en finalité aucun bon résultat recherché. Mais quand ils vont jusqu’au bout des expériences, ils commencent à voir les changements ou les résultats recherchés, ils continuent et ne relâchent pas jusqu’à obtenir un produit final.
Il en est de même de la parole de Dieu, qui doit être vécu de façon expérimentale d’abord individuellement puis collectivement et ce de façon volontaire en toute liberté, parce que Dieu aime celui qui donne de son temps et agit en toute liberté, sans contrainte ni tristesse ; nous verrons cela plus loin dans les actions à prendre.
Dans l’ignorance, nous pouvons nous permettre de faire n’importe quoi dans notre marche, car nous sommes errants. C’est pourquoi Osée (Osée 4 : 6) dit que mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance « de la parole de Dieu ».
Je dis toujours qu’une personne ne peut pas faire au-delà de ses connaissances.
Mais dès lors que nous avons reçu l’instruction de faire ce qui est bien, nous devons le faire sinon nous commettons quoi ? Un péché :
Jacques 4 : 17 Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.
Quand nous entendons la parole de Dieu, nous recevons l’instruction. Et Dieu nous instruit de ce qui est bon, agréable et parfait pour lui.
C’est pourquoi nous devons nous appliquer à faire la volonté de Dieu, parce que nous avons l’instruction et que nous connaissons la volonté de Dieu. Nous ne sommes plus ignorants.
La parole de Dieu nous dit que nous demandons mais nous ne recevons pas car nous demandons mal, juste pour nos besoins, comme le dit Jacques 4 :
Jacques 4 : 3 Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.
La Parole de Dieu nous recommande de le mettre en première position dans notre vie, devant chaque action que nous prenons :
Mtt 6 : 33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
Ne soyons donc pas inquiet du lendemain car Dieu prendra soins de nous quand nous le mettons en première position et que nous faisons sa volonté.
Dieu nous demande de distinguer et de séparer ce qui est de Dieu : la lumière, de ce qui est de satan: les ténèbres.
2Cor 6 : 14 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?
15 Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ?
16 Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
17 C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
18 Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant.
Si nous désirons croître ou grandir dans la parole de Dieu, nous devons savoir accepter les défis que Dieu nous lance et chercher à les relever pour avoir les résultats dans ce que nous demandons.
C’est en relevant chaque défit de Dieu qu’on se forge dans la parole. Ce sont des grands principes de la Parole de Dieu qui nous permettent de croître spirituellement, et de recevoir ce que nous demandons.
Dans le verset 17 Dieu nous demande de séparer ce qui est pur de l’impur : exemple : être tout le temps en compagnie des gens qui vous poussent à faire des mauvaises habitudes (comme consommer la drogue, comme voler, comme consommer l’alcool au point de s’énivrer, comme faire des sorties pour aller dans des endroits inappropriés pour un enfant de Dieu, au point parfois de découcher, etc….
Ce sont les mauvaises compagnies. Mais que dit la parole de Dieu à propos. Les mauvaises compagnies corrompent quoi ? Les bonnes mœurs comme nous le voyons dans 1Corinthiens 15 :
1Co 15 :33 Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.
Oui, effectivement nos mauvaises fréquentations nous incitent à mal agir même si on est naturellement enclin au bien. Au contraire les bonnes fréquentations nous soutiennent dans la voie du bien.
Nous devons donc nous éloigner ou nous séparer des personnes négatives, et qui n’apportent que des ennuis.
Relisons 2Co 6 : 17 et 18 :
2Co 6 : 17 C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai.
18 Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant.
Dans ces versets, Dieu nous donne des vraies promesses, des vrais défis à relever en tant que fils et filles de Dieu : il veut nous accueillir en tant que ses fils et ses filles.
Est-ce que vous comprenez ce que Dieu veut dire par cela ? C’est parce que nous sommes nés de nouveau de l’Esprit de Dieu et que nous sommes une nouvelle créature, nous devons donc changer notre façon de penser, notre façon de marcher, non dans la chair, mais dans la pureté de l’Esprit en nous, à l’exemple de Jésus-Christ, comme la parole de Dieu nous dit dans 2C0 7 :
2Co 7 : 1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
Nous devons avoir la crainte de Dieu en marchant dans la pureté pour demeurer sanctifiés.
Nous pouvons tromper les hommes, mais pas Dieu.
Tout ce que nous croyons faire dans le secret des hommes n’est pas secret pour Dieu.
Approchez- de Dieu, et il s’approchera de vous (Jacques 4 : 8)
Car c’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire (Phil 2 : 13) et notre capacité vient de Dieu ( 2Cor 3 : 4)
Nous devons nous souvenir que les armes avec lesquelles nous luttons ne sont pas charnelles mais spirituelles (2Co 10 : 3-4).
Ne nous décourageons donc pas ou ne restons pas abattus quand un 1er ou un 2ème essai de relever le défi aboutit à un échec.
Chaque fois que Dieu nous lance un défi nous devons nous efforcer de le relever.
Voyons deux autres exemples de défi (parmi tant d’autres) que Dieu nous donne à relever :
Le 1er Défi :
Dieu est toujours le même depuis le temps de nos pères, il ne change pas :
Malachie 3 : 6-12 :
6 Car je suis l’Eternel, je ne change pas ; Et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés.
7 Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ?
8 Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes.
9 Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière !
10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.
11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l’Eternel des armées.
12 Toutes les nations vous diront heureux, Car vous serez un pays de délices, Dit l’Eternel des armées.
Nous devons relever le défi de mettre Dieu à l’épreuve dans nos finances, en payant notre dîme (1/10ème de notre revenu) comme nous payons les impôts à l’état et Dieu nous bénira avec les 9/10ème restant pour que nous puissions vivre sous sa protection avec moins de problèmes et plus de bénédictions malgré les attaques de l’adversaire.
Le 2è défis :
Celui qui sème peu moissonne peu, etc…. Voyons cela dans 2Corinthiens 9 :
2Co 9 : 6-7- 8-11 :
6 Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.
7 Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.
8 Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre,
9 selon qu’il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais.
10 Celui qui Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.
11 Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces.
Quand nous donnons peu, nous recevons peu et quand nous donnons beaucoup, nous recevons beaucoup. Nous devons le faire librement, sans contrainte, ni tristesse, mais avec joie, pour vivre la puissance et l’abondance de Dieu.
Dans ce principe de donner, Dieu, en dehors du fait qu’il veut qu’il y ait l’essor et l’expansion de sa parole dans l’église, veut surtout les fruits c’est-à-dire les bénédictions qui abondent à votre compte, comme il est écrit dans Philippiens 4 :
Phil 4 : 17,19,20 :
17 Ce n’est pas que je recherche les dons ; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte.
19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ.
20 A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen !
Devant toute situation, devant les pressions de l’adversaire, nous devons résister à satan avec une foi ferme, pour le faire reculer car il est très impatient. Nous devons tenir ferme jusqu’à l’accomplissement de nos besoins, si nous ne nous relâchons pas, comme la parole de Dieu le dit :
Jacques 4 : 7- 8
7 Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous.
8 Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus.
1 Pierre 5 : 8-10
8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.
9 Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde.
10 Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
11 A lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen !
Ne nous lassons pas de faire le bien pour que notre expérience dans la parole de Dieu arrive jusqu’à son terme pour obtenir les résultats escomptés, le fruit de notre marche, de notre travail.
Ga 6 : 9 Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.
Tenons donc fermes Bien Aimé de Dieu, et marchons continuellement dans la pureté de notre régénération (notre nouvelle naissance) en mettant Dieu en première position constamment tout en faisons ce qui est bon, agréable et parfait à Dieu.
Que Dieu vous bénisse.
LA PÂQUES en hébreux : « pesach » signifie « passer par-dessus » ou « épargner » est une Fête solennelle, célébrée initialement annuellement par les Juifs du 10 au 14 de Nisan ou le 14è jour de la première lune (1er mois) de l’année religieuse.
La Pâques désigne le repas spécial institué, la nuit du 14 de Nisan et qui est célébré chaque année par les Juifs depuis ce temps-là comme mémorial de l’Exode et de leur délivrance après des siècles d’esclavage, en commémoration du passage de l’ange destructeur au-dessus de l’Egypte suivant l’événement rapporté dans Ex.12 lorsque les premiers-nés des Egyptiens mouraient alors que ceux des Juifs étaient épargnés.
Voyons comment Dieu a institué la Pâques initialement avec les enfants d’Israël pour les aider à sortir du pays d’Egypte, puis nous verrons la Sainte Communion ou Sainte Cène de nos jours.
En effet, les enfants d’Israël sont restés en Egypte pendant 4 siècles sous la servitude. Dieu les avait délivrés par Moïse en les faisant sortir de ce pays. Pour cela, Dieu les avait préparés en donnant des instructions à Moïse :
« Ils devaient manger la Pâques de l’Eternel: Immoler un agneau parfait, prendre de son sang, le mettre sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons…. Manger la chair de l’agneau cette même nuit. » Voyons à propos quelques passages bibliques :
Exode 12 : 3,6-8,11, 14, 23-27 :
3 Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison.
6 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs.
7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.
8 Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Eternel.
14 Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.
Voyons quelques explications sur l’intérêt de cet acte, la Pâques de l’Eternel :
Verset 23 Quand l’Eternel passera pour frapper l’Egypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Eternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper.
24 Vous observerez cela comme une loi pour vous et pour vos enfants à perpétuité.
25 Quand vous serez entrés dans le pays que l’Eternel vous donnera, selon sa promesse, vous observerez cet usage sacré.
26 Et lorsque vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cet usage ?
27 vous répondrez : C’est le sacrifice de Pâque en l’honneur de l’Eternel, qui a passé par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Egypte, lorsqu’il frappa l’Egypte et qu’il sauva nos maisons. Le peuple s’inclina et se prosterna.
Dieu donna sa parole et les résultats avaient accompagné ceux qui avaient entendu et cru la parole de Dieu. Car ils étaient fortifiés et protégés par Dieu et marchaient avec la puissance de Dieu. La preuve, 2 millions et demi de personnes étaient sortis du pays d’Egypte sans qu’aucune d’entre elle ne soit ni faible ni malade.
Dieu donne des instructions pour que ce moment soit célébré comme une loi perpétuelle, comme nous venons de le lire dans Exode 12 : 14 : Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.
Comme les enfants d’Israël, Dieu a accompli une noble mission pour nous dans l’Eglise de la Grâce (ou Nouveau Testament), en nous rachetant du péché par son fils Jésus-Christ qui s’est sacrifié pour nous sur la croix, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle et qu’il naisse de nouveau de l’Esprit de Dieu comme fille et fils de Dieu, et que chacun parvienne à la connaissance de la vérité.
Pour cela, nous devons nous rappeler toujours la signification parfaite du sang répandu de Jésus et de son corps meurtri pour nous sur la croix.
La connaissance parfaite sur le sang répandu et le corps rompu de Jésus-Christ, nous permet de manifester la puissance de Dieu dans notre croyance et dans la vie de tous les jours.
En effet, dans l’ancien testament, les gens vivaient sous la loi. Ils devaient respecter et appliquer dans leur vie, tous les commandements de l’Eternel dans les moindres détails pour bénéficier des bienfaits de Dieu. Et celui qui n’obéissait pas, subissait les malédictions de la loi (c’est-à-dire la peine prévue par la loi) comme la Parole de Dieu le précise dans le livre de Deutéronome 28 :
Deutéronome 28 : 15,22 : 15 » Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage :
22 -L’Eternel te frappera de consomption, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, de dessèchement, de jaunisse et de gangrène, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses.
C’est une figure de rhétorique appelée idium de permission que nous retrouvons dans la culture orientale, c’est l’image donnée à Dieu, comme si c’est lui qui punit, mais nous sommes puni par notre marche, notre croyance, etc…, parce que nous laissons la porte ouverte à l’adversaire qui s’introduit dans nos vies et peut nous frapper de maladie et de mort parce que Dieu a retiré sa main de bénédiction, du fait de notre désobéissance à Dieu.
Aujourd’hui dans l’église de la grâce, nous ne sommes plus sous la malédiction de la loi.
Par Jésus-Christ, Dieu nous a racheté pour vivre une vie dans sa puissance et avec abondance.
Ainsi pour nous racheter, Jésus-Christ devait accomplir la volonté de son père, en acceptant de se sacrifier pour nous sur le bois où il s’est fait pendre en se donnant comme la rançon pour libérer de multitudes de personnes qui croiront.
Voyons cela dans les écritures :
Marc 10:45 Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
1Timothée 2: 5, 6 : « 5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme,
6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps,
En échange de notre rachat, Dieu a donné son fils Jésus-Christ comme « rançon », il l’a échangé pour nous contre la malédiction de la loi; c’est le grand prix à payer pour nous racheter de cette malédiction de la loi :
Galates 3 : 13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois. »
Il nous a rachetés, comment ? En se sacrifiant sur la croix, en effaçant l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et en portant nos péchés sur la croix, tout en nous rendant justes, saint et irrépréhensible devant lui, comme Colossiens nous le dit au chapitre 2 :
Colossiens 2 : 14 : « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix ».
1 Pierre 2 : 24 : » lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris »
Si nous avons été rachetés de la malédiction de la loi, alors il n’y a plus de malédiction pour nous.
Ne nous sentons plus condamner comme l’église de Corinthe qui était toujours maladive et
faible, car malgré la connaissance sur la signification du sang répandu et du corps meurtri de
Jésus-Christ. Les Corinthiens négligeaient de discerner le corps meurtri du Seigneur comme il est
écrit dans la première épitre aux Corinthiens :
1 Corinthiens 11 : 29,30 : « 29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts »
Comme les enfants d’Israël, nous retrouvons aussi dans l’Eglise de la grâce, les deux éléments essentiels de la Pâques c’est-à-dire le sang et la chair, qui symbolisent dans la Sainte Communion, la coupe et le pain :
1 corinthiens 10 : 16 » La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ »
Nous devrons donc comprendre et croire la puissance de Dieu par ces éléments (coupe de vin et pain) qui symbolisent respectivement le sang et le corps de Jésus-Christ.
C’est Dieu qui pardonne et c’est Dieu qui guérit, comme nous pouvons le lire dans Psaumes 103:
Psaumes 103 : 3. » C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies »
Aujourd’hui, nous n’allons pas prendre notre communion comme à l’accoutumé. Mais nous devons beaucoup méditer cette parole de Dieu. Nous devons croire sans les moindres doutes en cette Parole :
– A ce sang répandu de Jésus-Christ sur la croix pour nous racheter, ce sang répandu qui nous a purifié et nous a rendu juste, et nous pouvons marcher, sans aucun sentiment de culpabilité.
– A ce corps meurtri de Jésus-Christ sur la croix pour nous, ce corps meurtri qui nous a guéris de tous les maux. C’est le don de guérison (seul don parmi les 9 manifestations de l’Esprit) que Dieu a rendu disponible pour que nous puissions rester en bonne santé (3 Jean 2), ou que nous puissions guérir en cas de maladie (si nous ne doutons point).
D’aucuns se demanderont (pour ceux qui n’ont pas encore connu Dieu) et diront, que ferons-nous ? Moi je dirais à l’exemple de l’Apôtre Pierre, repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés (Actes 3 :19), comme nous rappelle la Parole de foi dans Romain 10 qui nous amène à la repentance ou la nouvelle naissance :
Romains 10 : 9,10 :
« 9 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé,
10 Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture :»
Pour vivre donc la puissance de Dieu et une vie dans l’abondance en pleine santé, nous devons bien discerner le sang répandu et le corps meurtri du Seigneur Jésus-Christ.
Discerner c’est percevoir, reconnaître ou identifier distinctement du fond de notre intelligence quelque chose … mais pour ici, c’est le sang et le corps de Jésus-Christ. Nous devons donc regarder toujours à Jésus.
A la nouvelle naissance, par le sang de Jésus-Christ qui avait coulé pour nous sur le bois et qui est symbolisé ici par le vin, nous avons la rémission (=l’abolition ou effacement total) de tous nos péchés. Par le corps de Jésus-Christ qui avait été rompu (meurtri) pour nous sur le bois et qui est symbolisé ici par le pain, nous avons la guérison de toutes les maladies, de tous les maux :
Esaïe 53 : 5 : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »
Nous devons donc nous rappeler que c’est par le sang de Jésus que nous avons été rachetés, avec la rémission de tous nos péchés. Dieu en effaçant tous nos péchés nous a rendus justes et purs devant lui. Il nous a rendus irrépréhensible devant lui. Et par son corps meurtri, brisé, nous avons été guéris de toutes nos maladies. Ceci nous rappelle la NOUVELLE ALLIANCE par le sang de Jésus-Christ avec l’Eglise de la Grâce.
Pour terminer, voici en rappel le Mémorial de Jésus-Christ (ou Commémoration de la mort de Jésus-Christ).
1 corinthiens 11 : 23-25 : 23 « Car j ‘ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. »
Bien aimés de Dieu, réjouissons-nous encore comme chaque année de cette nouvelle alliance du sacrifice de Jésus-Christ (sang répandu et corps meurtri de Jésus-Christ) avec la Pâques ou Sainte Communion, cette Sainte Cène symbolisée par le vin et le pain, que nous prendrons ensemble lors de notre prochaine réunion après le déconfinement des églises.
Continuons donc à demeurer fermes et positifs dans la croyance, dans une foi ferme et inébranlable, dans les prières, en marchant sans cesse en nouveauté de vie, dans cette voie sainte, sous l’abri du Très Haut, qui est notre refuge, notre rocher et notre appui sur lequel nous pouvons compter, pour des multiples bénédictions au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur de Gloire. Amen !
Que Dieu vous bénisse tous !